L'Université de Strasbourg change d'application financière et comptable au 1er janvier 2011, et va déployer SIFAC (Système d'information financier, analytique et comptable) afin de remplacer NABuCo à cette date.
Les enjeux sont multiples pour notre établissement : disposer d'un outil de pilotage performant au service de l'ensemble de la communauté universitaire, moderniser l'organisation du système financier et comptable, mettre en place une comptabilité analytique nous permettant de répondre aux défis des responsabilités et compétences élargies, et concourir à la nouvelle exigence de certification des comptes.
Au-delà du changement d'outil, il s'agit d'un choix ambitieux qui nécessite une réflexion approfondie sur nos pratiques financières, et sur l'organisation que nous souhaitons mettre en place.
Certains ont pu découvrir lors du séminaire du 4 février l'organisation de l'équipe projet, les acteurs de l'université particulièrement impliqués au sein des deux grandes directions « métier », l'Agence comptable et la Direction des finances, mais aussi les choix d'ores et déjà arrêtés et les pistes de réflexion.
Cependant, outre le dispositif technique à déployer, j'insiste tout particulièrement sur le nécessaire accompagnement au changement, indispensable à la réussite de ce projet. Nous avons décidé d'être accompagné sur ce volet, afin que le remplacement de NABuCo puisse se dérouler dans les meilleures conditions.
Je tiens ici à remercier tous les personnels de l'université qui s'investissent dans ce projet, s'ajoutant à leurs missions récurrentes, et qui mettent leurs compétences au service de la réussite du déploiement de SIFAC.
La participation de chacun d'entre vous, ainsi que la concertation la plus large au sein de l'université, garantiront le succès de cette entreprise et nous permettront de relever les défis qui se présentent à nous.
Michel Deneken
Premier vice président
Entretien avec Michel Deneken, premier vice-président de l'Université de Strasbourg
La mise en place des collégiums était une des idées fortes lors de la création de l'Université de Strasbourg. Qu'en est-il, un an après ? Quelles ont été les difficultés rencontrées ?
Les périmètres des collégiums sont désormais fixés, leurs dénominations arrêtées, et leurs modes d'organisation et de gouvernance décidés. Nous avons 9 collégiums dont les directeurs ou porte-parole sont invités à une réunion de bureau de l'université tous les mois.
La création des collégiums s'est déroulée selon une géométrie variable, propre à chacun.
Les nombreuses discussions nécessaires entre composantes et le processus de validation qui, à chaque étape clé, a fait intervenir le CA, ont forcément nécessité une longue durée de maturation. Il faut préciser que cette nouvelle organisation s'est construite selon le principe de la libre association des composantes. Aujourd'hui chaque collégium a produit un contrat d'association qui est en phase de validation à l'intérieur de chaque composante
Comment fonctionnent-ils et leur rôle a-t-il évolué ?
Les collégiums se réunissent et s'organisent selon leur choix propres. Ils respectent tous les statuts de l'université qui définissent leurs contours et leur rôle. Les collégiums sont de véritables lieux d'échanges d'information et d'interaction avec les composantes et la direction. Ils sont susceptibles de remonter des informations, des idées, des initiatives, et peuvent répondre à des appels à projets, des demandes de pré-arbitrage, des sollicitations de l'équipe de présidence ou des conseils. Ce sont des lieux d'échange, mais aussi des référents porteurs de questions et d'éléments stratégiques pour l'université.
Entre la direction et les composantes, les collégiums vont-ils participer à la construction du prochain contrat quadriennal ?
Bien sûr, ils seront impliqués fortement dans le processus. La prochaine étape sera un bilan à mi-quadriennal.
Pourriez-vous dévoiler certains projets en cours ?
C'est encore très tôt pour en parler. Ils ont été consultés par la direction de la recherche pour classer des projets de recherche, et, par le président, sur l'appel à projets lié au Grand Emprunt. A titre d'exemples, le Collégium sciences économiques et management a proposé la création d'un institut ayant pour vocation à développer la créativité, l'innovation et l'entrepreunariat. Celui des sciences-ingénierie-technologie propose de faire appel à une expertise externe pour ouvrir des voies originales sur la problématique de l'insertion professionnelle. Le Grand Emprunt ayant d'abord pour vocation de financer des opérations de fonctionnement sur le long terme, les différents collégiums sont appelés à poursuivre les échanges et le dialogue avec la direction pour développer des projets transversaux.
Propos recueillis par Agnès Villanueva
A découvrir > Etat des lieux des collégiums
A revoir > Les statuts de l'Université
Rencontre avec Marylène Oberlé, directrice des ressources humaines
Comment a été vécue la fusion lors de la mise en place de la Direction des ressources humaines (DRH) ?
Globalement de façon positive, de nombreux collègues avaient déjà des contacts ou une habitude de travail inter établissements. Nous avons mené un travail important en amont avec l'équipe politique et les partenaires sociaux pour définir les missions de la DRH, son organisation et assumer les nouvelles responsabilités initiées par la LRU.
Ceci dit, mon équipe attendait essentiellement des informations concrètes sur le mode de travail et les changements induits et beaucoup de questions n'étaient pas tranchées en démarrant au sein de l'Université de Strasbourg. Ce qui a vraiment changé et qui a pu générer des frustrations, c'est notre manière de travailler aujourd'hui. Beaucoup d'agents se consacrent désormais à des tâches précises et deviennent des « spécialistes ».
Qu'est-ce qui vous a marqué dans votre prise en charge des dossiers cette année ?
La quantité de travail, la sous-évaluation des contraintes liées à la transversalité et les urgences à traiter. Ces facteurs sont venus surcharger le quotidien de toute mon équipe. En raison du volume de données à traiter, les délais d'information du personnel ont pu s'en ressentir fortement.
Nous nous sommes concentrés sur la remise à plat des procédures car aucune transposition n'a pu être faite, qu'il s'agisse par exemple des modalités de fonctionnement de la formation continue ou du dialogue de gestion avec les composantes. Bien sûr, nous avons géré des dossiers spécifiques (avancement des personnels, gestion des personnels contractuels) et participé à de très nombreux groupes de travail pour harmoniser les outils de gestion et fiabiliser les bases informatiques.
Ce qui m'a marqué avant tout, c'est la mobilisation exceptionnelle des équipes. Elles ont fait face, dans le stress, à des difficultés croissantes. L'université a des forces vives sur lesquelles elle a pu compter jusqu'à présent. Il y a eu dans cette fusion, de la part du personnel, quantité de travail et d'intelligence mobilisés. C'est important d'en prendre la mesure.
De nombreux collègues issus des services ont été confrontés à une surcharge de travail cette année en raison de la fusion et du passage concomitant à l'autonomie, on parle d'une forte augmentation des congés maladie, quel est le coût de la fusion à votre sens ?
Il n'a pas été évalué jusqu'à présent. C'est vrai qu'il y a un constat d'une hausse des congés maladie, mais pour analyser ces données, il faudrait pouvoir se pencher sur les causes de ces arrêts. Or pour la DRH, c'est tenu sous le secret médical. D'autre part, la période fait aussi état de cas de grippe A/H1N1 en plus de la grippe saisonnière. Il faudrait étudier aussi la question avec le médecin de prévention de l'université. Nous avons mis en place des remplacements en cas d'absence supérieure à un mois et sommes particulièrement attentifs à toutes les situations difficiles qui nous sont signalées par les responsables hiérarchiques.
Un autre sujet qui a été notamment évoqué au dernier congrès a été l'octroi inégal de primes de fin d'année ? Qu'en est-il ?
Les partenaires sociaux ont été informés de cet octroi qui a été réalisé en coordination avec les chefs de services directement impactés par les responsabilités et compétences élargies dans le cadre de la loi LRU.
Quelles sont vos priorités, quelle est votre actualité ?
Nous avons de nombreux chantiers à conduire, sur le plan structurel il convient encore d'asseoir et de finaliser certaines procédures, de fiabiliser l'ensemble du système d'information RH et de consolider l'existant. Sur le plan fonctionnel, nous préparons l'arrivée de la nouvelle application de gestion des ressources humaines annoncée pour fin 2011 et reconstituons les historiques de carrières incomplets pour différentes typologies de personnels. L'arrivée de SIFAC et la mise en place d'une comptabilité analytique impactent également le secteur RH.
Des chantiers dans les domaines de l'indemnitaire, de la gestion prévisionnelle des emplois, des effectifs et des compétences constituent notre quotidien. Nous mettons également l'accent sur la formation et essayons de proposer une offre attractive en déclinant des actions spécifiques visant à favoriser l'acquisition de nouvelles compétences et à accompagner les personnels dans les préparations aux concours administratifs et techniques. Enfin, une des priorités est également de développer nos réseaux de communication et d'être plus encore au service des composantes et unités de recherche.
Allez-vous publier un bilan social ?
Il existe de façon éclaté, son agrégation est plus difficile du fait de la problématique liée à la fiabilisation des bases de données, mais nous devrions être en capacité de le produire à partir de 2011 - pour l'année 2010 ce n'est pas la priorité.
Avez-vous un souhait particulier ?
Je souhaiterais que nous puissions progresser plus rapidement sur certains chantiers-projets et que chacun à la DRH s'épanouisse dans ses missions, se « sente bien » et participe ainsi au projet de service et d'établissement.
Propos recueillis par Agnès Villanueva
Le 4 février dernier, près de 220 acteurs de l'université (responsables administratifs de composantes, responsables financiers, chefs de services, personnels de l'Agence comptable et de la Direction des finances...) directement concernés par le déploiement du progiciel SIFAC (Système d'information financier analytique et comptable, remplaçant de NABuCo) assistaient à la réunion de lancement du projet.
Cette réunion avait pour objectif d'informer l'ensemble des utilisateurs potentiels des enjeux et des objectifs du déploiement de SIFAC. L'occasion aussi de faire le point sur l'état d'avancement de ce projet dans lequel l'université s'est engagée en mai 2009.
La présence du président Alain Beretz, qui a introduit la séance, témoigne de l'importance accordée par l'équipe dirigeante de l'université de disposer d'un nouvel outil de gestion financière et comptable, à même de répondre aux enjeux de l'autonomie et de fournir une aide indispensable au pilotage de l'établissement dans le cadre des responsabilités et compétences élargies. Il a particulièrement insisté sur le nécessaire accompagnement à la conduite du changement, qui se matérialise notamment par l'assistance de la société IBM, afin que les acteurs impliqués dans le projet puissent appréhender cette évolution de façon positive.
Des temps d'échanges au cours de la réunion ont permis aux participants de poser un certain nombre de questions, dont les réponses ont été apportées en séance ou feront l'objet d'une analyse pour une restitution lors d'une prochaine séance de communication.
En effet, les contours de SIFAC se précisent : certains choix fonctionnels ont été faits et validés par l'Amue (Agence pour la mutualisation des universités) : en matière de flux dépenses, le « service fait valorisé » ; en matière de flux recettes, l'impact simultané des trois comptabilités lors de la prise en charge de la facture par l'agence comptable ; et en matière organisationnelle, la création d'un service facturier.
Concernant le « service fait valorisé », celui-ci consiste à impacter les trois comptabilités (budgétaire, comptable et analytique) non plus à la réception de la facture, mais à la constatation de la livraison des biens ou de l'exécution de la prestation (constatation du service fait). Cette nouvelle procédure s'accompagne de la suppression des mandats et a pour objectif de connaître plus rapidement les crédits réellement disponibles pour les utilisateurs mais aussi d'accélérer les opérations de fin d'exercice.
Des choix fonctionnels validés par l'Amue
Concernant « l'impact simultané des trois comptabilités », la solution retenue reprend l'organisation en place actuellement en matière de recettes, la facture n'étant transmise qu'après prise en charge par l'Agence comptable.
Quant au service facturier, rattaché à l'Agence comptable, il constituera un lieu unique de réception et de traitement des factures, ce qui permettra une accélération des délais de paiement. Son périmètre et ses missions sont en cours de définition, l'accompagnement d'IBM portant notamment sur les choix organisationnels.
Ces choix fonctionnels arrêtés pour la fin janvier 2010, ainsi que les données de base (choix des structures budgétaires et analytiques, plan de comptes, nomenclature des achats notamment) qui devront être transmises à l'Amue pour la fin février 2010, vont permettre la personnalisation de SIFAC pour l'Universtié de Strasbourg.
L'étape suivante consistera à installer une première version de SIFAC sur une plate forme technique (6 serveurs) qui vient d'être installée : une version test sera disponible normalement début avril, accessible à la cinquantaine de personnes membres de l'équipe projet.
Puis, la souche de SIFAC, personnalisée pour l'Universtié de Strasbourg, sera déployée selon le planning de l'Amue en juin ou début juillet.
En matière de formation, le dispositif mis en place repose sur des formations de formateurs, dispensées par l'Amue. Ceux-ci seront chargés de déployer le programme de formation en direction des utilisateurs au cours du dernier trimestre 2010. Près de 25 personnes sont amenées à suivre le cycle de formation de l'Amue, qui a démarré en janvier dernier. Les thématiques portent à la fois sur le volet ordonnateur et comptable, ainsi que sur des sujets transversaux (marchés publics, conventions, tiers).
Une démarche de communication tout au long du déploiement est programmée à la fois vers les utilisateurs et les instances, et se matérialisera sous diverses formes, lettre électronique transmise aux utilisateurs potentiels, information récurrente dans les réunions de responsables administratifs et de chefs de services, intervention dans les instances de l'université, Conseil d'administration, Comité technique paritaire.
Une nouvelle convention validée par le CA du 24 novembre 2009 entre l'université et le Conservatoire de Strasbourg est en cours de signature. Elle propose un cursus complet de formation des compositeurs et des interprètes de la première année de licence au master. Après le partenariat entre la Sorbonne et le Conservatoire national supérieur de Paris, Strasbourg est le second lieu en France à proposer cette formation intégrée en licence et master.
Le point avec Mathieu Schneider, directeur du Département de musique à l'UFR des arts de l'Université de Strasbourg qui a porté le projet avec Marie-Claude Ségard, directrice du Conservatoire.
Quel est l'avantage de cette nouvelle convention ?
Depuis 2006, nous proposions déjà un master Composition et interprétation musicales. Avec le décret du 27 novembre 2007, instituant les « pôles d'enseignement supérieur de musique », le rapprochement entre le Conservatoire et l'université est devenu incontournable pour proposer une formation commune dédiée à la pratique et à la théorie musicale. Les étudiants seront désormais diplômés à la fois par le Conservatoire et par l'université avec l'obtention du Diplôme national supérieur professionnel de musicien (DNSPM) et de la licence de musique. Ils bénéficient ainsi depuis la rentrée 2009, d'une simplification du parcours d'études avec un planning coordonné. Titulaires d'une licence en 2012, les étudiants verront leur mobilité internationale facilitée.
Quelles sont les conditions pour entrer dans cette formation ?
Il faut avoir obtenu le baccalauréat et le diplôme d'études musicales (DEM) d'un conservatoire.
Quelles sont les conséquences de cette innovation ?
Du côté de l'université, nous complétons le cursus master par une licence et du côté du Conservatoire, la demande d'habilitation à la délivrance du DNSPM va partir le 26 mars au ministère de la Culture.
Il faut savoir que pour délivrer désormais un diplôme supérieur national, le Conservatoire va devoir changer de statut et évoluer vers un Établissement public de coopération culturelle (EPCC). Ce nouvel établissement supérieur consacré aux arts devrait aussi englober l'École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg et l'Ecole supérieure d'art - Le Quai - de Mulhouse. Les Conseils municipaux des deux villes devraient se prononcer très prochainement sur la question.
Cette convention préfigure aussi, pour l'université, le partenariat de formation innovant qu'elle tissera avec ce nouvel établissement supérieur des arts.
Qu'en est-il au niveau du paysage national ?
8 à 10 pôles vont être créés jusqu'en 2013, alors qu'il y a 22 Départements de musique dans les universités en France et 35 conservatoires à rayonnement régional. Avec Paris et Strasbourg, seules quelques villes en France bénéficieront d'un tel pôle au niveau licence, et le nombre de masters intégrés restera très limité.
Quelles sont les particularités cette année ?
Nous accueillons une dizaine d'étudiants axés sur différentes disciplines (percussions, guitare, piano, chant, guitare électrique) car l'information de l'ouverture de cette filière s'est faite seulement à partir de la mi-juin 2009. L'an prochain sera notre année test. Quoi qu'il en soit, la sélection s'effectue par un comité dédié et cette formation concernera les meilleurs interprètes.
Autre point spécifique à Strasbourg, cette formation intégrée est financée à part égale entre les deux parties. Elle a pu être montée grâce à un travail remarquable des équipes pédagogiques de part et d'autre.
Découvrir la convention
Contacts :
Département de musique : vkocher@unistra.fr
Conservatoire : conservatoire@cus-strasbourg.net
Propos recueillis par Agnès Villanueva
Si 27 délibérations ont été approuvées lors de la réunion du Conseil d'administration qui s'est tenue le 23 février, les échanges les plus nombreux et les discussions les plus animées ont porté sur trois points : les règles générales consacrées aux modalités d'évaluation des étudiants en licence et en master, le calendrier universitaire 2010-2011 et l'audit sur la gestion de la formation continue.
Avant de débuter la séance, le CA a adopté à l'unanimité une troisième motion concernant la « Mastérisation ». Cette motion s'inscrit dans la continuité des deux précédentes.
Modalités d'évaluation des étudiants en licence et en master
En ce qui concerne les conditions générales d'admission à la licence, deux sessions d'examens seront organisées pour chaque semestre durant l'année universitaire.
Les modalités d'évaluation des étudiants pourront être prévues sous la forme d'un contrôle continu. Dans ce cas, il pourra constituer intégralement la première session d'examens et contribuer à la deuxième session sous la forme d'un report de notes de TD et/ou de TP. Seules les épreuves écrites terminales seront anonymes.
Ont été également précisées les dispositions en cas d'absence aux épreuves terminales et aux épreuves de contrôle continu et le calcul de la moyenne générale et le report de notes de la session 1 à la session 2.
Parmi les conditions générales d'admission au master, on relève la possibilité d'organiser une seconde session d'examen. La mention de l'organisation de cette seconde session figurera dans les modalités annuelles d'évaluation des étudiants.
Par ailleurs, il est créé des jurys de semestre, souverains pour prononcer la validation ou la non-validation d'un semestre. Il est également créé des jurys de diplôme, qui sont chargés de prononcer l'admission au diplôme.
L'ensemble de ces dispositions sera disponible sur l'intranet de l'ENT à la rubrique PV et délibérations des conseils.
Calendrier universitaire 2010-2011
Après l'adoption par le Conseil d'administration, du calendrier 2009-2010, un groupe de travail avait été constitué pour l'élaboration du calendrier 2010-2011. Les échanges suscités au sein de ce groupe ont fait apparaître de réelles difficultés à organiser la seconde session immédiatement après la première à l'issue de chaque semestre, notamment dans les composantes à gros effectifs. Néanmoins, en prenant en compte la préoccupation essentielle de mettre en œuvre la semestrialisation, le CEVU s'est déterminé sur l'une des trois hypothèses de calendrier qui lui était soumis. La proposition retenue par le CEVU a fait l'objet d'un intense débat entre les administrateurs.
La date de la rentrée aussi bien que la place de la seconde session, mais aussi le rythme global de l'année pour les étudiants, l'organisation du temps dédié à la recherche pour les enseignants-chercheurs et la charge de travail pour les personnels administratifs ont été quelques-uns des arguments avancés pour demander une réflexion plus approfondie sur l'évolution proposée par le CEVU. Mais plus globalement, si la volonté d'innover reste forte, il est clairement apparu que cette question du calendrier est indissociable de celle de l'offre de formation et de celle des modalités de contrôle des connaissances : l'objectif premier étant de donner aux étudiants, toutes les chances de réussite.
Il a donc été décidé qu'un travail serait entrepris avec les composantes et les collégiums pour répondre à cette volonté commune d'aller vers « une révolution pédagogique ». Les modalités en seront précisées rapidement. En attendant, il a donc été jugé préférable de reprendre les modalités du calendrier de cette année. Le CEVU en définira les dates précises.
Audit sur la gestion de la formation continue
A la suite du contrôle de la gestion de l'Université Louis Pasteur sur les exercices 2000 à 2008 par la Chambre régionale des comptes d'Alsace qui s'est traduit par différentes observations sur certaines modalités mises en œuvre pour la gestion des activités de formation continue, le Service formation continue de l'Université de Strasbourg a souhaité faire établir un audit de son fonctionnement.
Sur la base de cet audit, le Conseil d'administration a confirmé plusieurs décisions déjà mises en œuvre depuis 2009 à l'égard du Service formation continue et, en particulier sur ses statuts et la nomination de son directeur, son identification sous la forme d'une UB au sein du budget de l'université, les éléments de politique tarifaire et l'autorisation de payer sur facture des intervenants en formation continue.
Le CA a également approuvé les préconisations contenues dans le rapport d'audit, tendant notamment à la répartition des rôles entre les différentes instances ayant à connaître de la formation continue (CA, CEVU, et Conseil d'orientation du service) et au rattachement des dépenses indirectes, tant au titre de la compensation que de la promotion de la formation continue.
Le Conseil adoptera lors d'une séance ultérieure des éléments de calcul permettant de déterminer les coûts, tant de gestion que d'infrastructure ou de fonctionnement du service, que la mise en place de SIFAC permettra de mieux appréhender.
Enfin, il a été acté que, sur la base des éléments fournis par l'audit, l'université saisira une nouvelle fois les instances ministérielles sur les difficultés posées par les réglementations actuelles applicables respectivement au recours à de la sous-traitance pour la délivrance de formations et aux modalités de recrutement de vacataires occasionnels dans ce domaine.
La prochaine réunion du Conseil d'administration aura lieu le 30 mars.
Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche, et Alain Beretz, président de l'Université de Strasbourg, ont signé le jeudi 18 février, à Paris, la convention d'ingénierie de l'Opération Campus menée par l'Université de Strasbourg. Les 14 autres universités sélectionnées pour bénéficier de l'Opération Campus ont également signé cette convention.
L'objectif de cette convention est de définir les méthodes qui seront mises en œuvre pour réaliser les projets retenus dans le cadre de l'Opération Campus.
Cette convention offre la possibilité d'utiliser des montages financiers innovants quand les contrats de Partenariat Public Privé ne sont pas adéquats. Elle autorise notamment la création d'une société de réalisation en collaboration avec la Caisse des Dépôts et Consignations. Cette institution publique a apporté à l'Université de Strasbourg un soutien technique et politique particulièrement dynamique ; son accompagnement se concrétise aujourd'hui puisqu'elle cosigne la convention.
Cette convention d'ingénierie permet également de dégager d'importants moyens financiers alloués par l'Etat pour la réalisation rapide des études préliminaires architecturales, techniques, juridiques et financières de tous les projets. L'équipe opérationnelle, sous la direction d'Edouard Manini, va progressivement se renforcer. L'objectif n'est pas de créer une grosse structure, mais plutôt une petite équipe dynamique qui fera appel à des experts extérieurs en fonction des problématiques posées par chaque projet.
La prochaine étape sera la signature d'une convention de site qui définira le périmètre de l'ensemble des réalisations et contractualisera les contributions des collectivités territoriales et des autres partenaires de l'opération.
Selon Yves Larmet, vice-président Patrimoine de l'université en charge du dossier, « même s'il est aujourd'hui difficile de donner une date pour le premier coup de pioche de l'Opération Campus à Strasbourg, c'est maintenant le moment de mobiliser l'équipe opérationnelle de l'Université de Strasbourg, nos partenaires (CROUS, INSA et CNRS) et l'ensemble de la communauté universitaire, pour passer enfin des discussions juridiques aux opérations concrètes. Il faut que le résultat soit à la hauteur de nos ambitions ! »
L'école annexe située au sein des locaux de l'IUFM à Sélestat fermera ses portes officiellement le 1er septembre 2010. Cette décision a été prise par la Mairie afin d'offrir à tous les élèves de la commune les mêmes équipements.
L' école annexe de Sélestat était l'une des rares écoles de ce type à ne pas avoir disparu en même temps que les Ecoles normales auxquelles elles étaient rattachées. En effet, historiquement, les Ecoles normales avaient dans leurs murs, outre un internat (et un lieu de culte, en Alsace), des classes maternelles et élémentaires regroupées dans des « écoles annexes ». Ces classes qui accueillaient des élèves de la ville ou du quartier permettaient aux futurs institutrices et instituteurs normaliens de se familiariser avec le métier, mais également d'initier de nouvelles approches pédagogiques.
Progressivement, les stagiaires des écoles normales ont été répartis sur l'ensemble du réseau des écoles des académies, réduisant l'importance et la nécessité de ces écoles annexes. La création des IUFM a, par la suite, acté la disparition de toutes ces écoles du territoire. Toutes ? Non, car certaines écoles annexes ont été maintenues du fait du contexte local. C'est le cas de celle de Sélestat qui a continué, jusqu'à aujourd'hui, à accueillir des élèves (environ 80 pour cette année scolaire).
L'intégration de l'IUFM au sein de l'Université de Strasbourg, a nécessité une mise à jour des conventions. À cette occasion, l'Université a proposé à la Ville de Sélestat de maintenir l'école annexe dans ses locaux.
Cependant le maire souhaite que les enfants scolarisés dans la commune aient tous accès aux mêmes équipements, notamment les équipements de jeux qui font défaut sur le site de l'IUFM. Le parc servant de cour de récréation étant plutôt conçu comme un espace de promenade pour adultes. La Mairie a donc décidé d'effectuer une demande de modification de la carte scolaire auprès de l'Inspection académique pour affecter tous les élèves de l'école annexe dans les écoles municipales les plus proches. Ainsi, après plus de 100 ans de bons et loyaux services, l'école annexe de Sélestat sera définitivement fermée à compter du 1er septembre 2010.
Muriel Aubeneau
Une filière d'élimination a été mise en place il y a plus de 6 mois à l'Université de Starsbourg par le Service prévention sécurité environnement.
63,4 tonnes de matériel informatique et multimédia ont été éliminés lors de 2 campagnes de collecte.
La procédure DEEE, la liste du matériel admis, le listing à compléter sont téléchargeables sur l'ENT, rubrique Intranet > Sécurité environnement > Environnement.
Vos demandes de collecte (listing) sont à renvoyer à tout moment à carole.dieffenbacher@unistra.fr
Le prochain séminaire aura lieu le 4 mars 2010 de 9h à midi dans l'amphithéâtre du Collège doctoral européen et portera sur la qualité dans l'enseignement supérieur. Il fera notamment intervenir sur le sujet Andrée Sursock.
Andrée Sursock est licenciée en philosophie de l'Université Paris I - Panthéon-Sorbonne et a obtenu un BA, MA et PhD en anthropologie de l'Université de Californie, Berkeley, USA. Elle a enseigné à l'Université de Californie (Berkeley et Davis), ainsi qu'à l'Université de Stanford, où elle occupait un poste administratif. Elle a été secrétaire générale adjointe de l'EUA de 2001 à 2009, responsable du Programme d'évaluation, du développement des politiques de l'association en matière de qualité, et de projets sur les démarches qualité dans les universités. Dans cette fonction, elle a représenté l'EUA au sein du « Groupe E4 » qui a développé les « ESGs » et créé le Registre européen des agences d'évaluation. Depuis juin 2009, elle est conseillère auprès de la secrétaire générale de l'EUA. Elle travaille en ce moment à la rédaction du rapport « Trends 2010 » qui présentera une analyse des progrès réalisés, depuis 1999, dans la mise en œuvre des réformes de Bologne dans 46 pays.
Rappelons que ces séminaires sont ouverts à tous, mais que, pour favoriser les échanges avec la salle, le nombre de participants est limité. Prenez connaissance du programme et, pour nous permettre de mieux vous accueillir, inscrivez-vous à prodev-contacts@unistra.fr
Le Bureau du développement durable (B3D) de l'EM Strasbourg organise une conférence-débat en présence d'une invitée de marque, Corinne Lepage, députée européenne MoDem et ancienne ministre de l'Environnement.
Cette conférence, sur le thème Les enjeux de la politique européenne en matière de développement durable, a lieu le mardi 9 mars 2010 à partir de 19h45 dans les locaux de l'EM Strasbourg en présence notamment de Michel Kalika, directeur de l'Ecole de Management Strasbourg et Pia Imbs, responsable de la Chaire Développement durable et de l'Executive MBA Développement durable et responsabilité sociale des organisations.
Lire le communiqué de presse
Le 22 février dernier, les bibliothèques universitaires d'Alsace ont lancé une enquête de satisfaction auprès de leurs 62 000 usagers. L'opération est baptisée "j'aime ma bibliothèque" : le questionnaire (20 questions environ) est à remplir sur www.jaimemabibliotheque.fr.
L'objectif de cette enquête est de mieux cerner les attentes des 62 000 utilisateurs des bibilothèques universitaires d'Alsace (Université de Haute-Alsace et Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg, 20 bibliothèques du SCD de l'Université de Strasbourg), dont 50 000 étudiants et 4 500 enseignants-chercheurs. Elle devrait permettre d'améliorer les services qui leur sont proposés, et aussi de définir les enjeux documentaires des prochaines années.
Jusqu'au 14 mars, les usagers se verront donc proposer de donner leur avis sur trois aspects principaux : conditions de travail dans les salles de lecture, qualité de l'accueil, intérêt des services proposés, pertinence et disponibilité des collections.
Cette évaluation, une première en Alsace, s'appuie sur un protocole américain "Libqual+", défini par l'association Research Library. Chaque année, plus de 700 établissements d'enseignement et de recherche à travers le monde y participent.
www.jaimemabibliotheque.fr depuis le 22 février 2010
« Faire accepter les jeunes chercheurs comme des chercheurs à part entière est mon principal objectif »
Envoyez nous vos informations à lactu@unistra.fr avant le 10 mars à midi pour une parution le 12 mars.
Consultez les dates des prochains numéros.